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Page:Lemoyne - Œuvres, Une idylle normande, 1886.djvu/328

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Lorsqu’elle fut à peu près remise de son trouble, elle se leva (Hermine arrêtée broutait des branches de saule en attendant sa maîtresse). Albert se disposait à la suivre ; elle l’arrêta d’un geste.

— Je n’ai besoin de personne, dit-elle.

Elle se fit un montoir d’un vieil arbre tronqué, se remit prestement en selle et, sans détourner la tête, elle disparut au galop sous les hautes voûtes de la forêt.