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la triomphatrice

Henri, dans lequel s’émeut je ne sais quel sentiment de revanche.

On ne peut pas toujours crâner… Il vient un jour où les chefs-d’œuvre se raréfient, où le cerveau baisse.

Claude.

Vous attendez le ramollissement et la pénitence finale ?

Henri, hostile.

Je demande à voir la fin.

Claude.

Dieu ! que tout cela est bas… (Elle se dompte.) Henri, vous n’êtes pas venu ici uniquement pour me faire de la peine. Vous allez sortir ? Vous ne déjeunerez pas ici ?

Henri.

Justement non, j’étais venu vous provenir… Vous m’excuserez…

Claude.

Alors, en vous en allant, passez donc par le salon. Vous trouverez là quelque chose de gentil. Denise et Flahaut piochent ensemble un manuscrit de votre fille. Hein ? Flahaut… Est-ce que je n’ai pas bien trouvé ?

Henri.

Vous tenez beaucoup à la marier à un littérateur ?

Claude.

C’est encore ceux-là que je connais le mieux. Flahaut ira très loin, c’est tout ce qu’il y a de plus distingué, et un volontaire, un régulier.

Henri.

C’est bien vous que cela regarde… Denise est jeune.