admirable et qui vous adore… Vous auriez des tendances à l’oublier, prenez-y garde.
Ah ! ma mère vous a monté contre moi. (Les larmes aux yeux.) Vous aussi, vous criez à l’ingratitude… et ce sera toujours ainsi, je n’en aurai pas un, pas un pour moi… C’est toujours ma mère qui sera comprise, comprise et admirée…
Que reprochez-vous à Claude ?
Oh ! je sais, on n’a pas le droit, on est dans son tort, on n’a pas le beau rôle en se plaignant de sa mère…
Si vous avez un chagrin, même venant d’elle, il faut le lui dire, elle comprendra.
(Il va au devant de Claude.)
Scène 3
Tu es là, Denise ? Vous causiez tous les deux ? (La jeune fille s’éclipse. Claude, soucieuse.) Ah ! celle-là. Voyez-vous, Flahaut, j’y renonce… Il faudrait qu’un autre m’aide, je compte sur le mari… (Émue.) Denise ne m’aime pas.
À cet âge-là, on n’aime guère…
Si, au moins, elle était contente. (Désolée.) C’est un vrai bonnet de nuit… Dieu sait que ma vie n’a pas toujours été drôle, mais je n’ai jamais eu cette tête-là. (S’énervant.)