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POÈMES ÉPARS

— Je l’ai tué ! dit-il, et j’ai bien fait ! Le lâche,
Au milieu de la lutte, oublieux de sa tâche,
  Voulait, fuir mon couteau vengeur !
Le mur était scellé… sa course circulaire,
Quoique muette et folle, attisa ma colère !
Il tomba !… je suis fier d’être son égorgeur !

De tous les instruments de mort et de supplice,
La hache et le couteau servent mieux dans la lice,
  Quiconque veut s’y hasarder !
La lame du couteau, lorsqu’elle est bien coulée,
Qu’elle est forte, portant une pointe effilée,
Va bien au bout du bras qui sait le commander !