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POÈMES ÉPARS

III

Tu fais bien d’être pure et sage ;
Et de ne pas même écouter,
Les gais propos qu’il est d’usage
De dire et souvent de chanter !
Pourtant, si ton âme est avide
Des choses qui comblent le vide
Que tes pleurs y font chaque jour,
Ton âme naïve et charmante,
Au mal sans nom qui la tourmente,
Ne doit opposer que l’amour !