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MACHINES À COUDRE.

Etablir une combinaison pouvant permettre à une table animée d’un mouvement de va-et-vient, d’alimenter, de feuilles ou de cahiers, les organes couseurs à mesure qu’ils travaillent ;

Disposer des mécanismes propres à mettre en mouvement les aiguilles portant le fil qu’on destine à la couture des feuilles ou des cahiers à mesure que ceux-ci sont présentés ; établir une série de doigts ou pinces pouvant avancer et saisir les aiguilles, les faire passer à travers les cahiers, et les rendre à leurs mécanismes respectifs après la couture de ces cahiers ;

Enfin, établir des espèces de bras ou des leviers pouvant déposer chaque feuille régulièrement sur la pile ou le tas de celles qui ont été assemblées précédemment pour former un volume.

« La figure 17 représente la machine en élévation, vue par devant. La figure 18 en est une section transversale prise par la ligne A B de la figure 17, et la figure 19, une vue en élévation de l’extrémité sur laquelle sont placés les organes de mouvement.

« Deux joues on poupées a, a, boulonnées à une hauteur convenable sur les montants b b du bâti, servent de support aux coussinets des arbres respectifs c, d et e. Parmi eux, c est l’arbre moteur à l’extrémité duquel est calée une poulie f mise en action par une courroie sans fin provenant d’une roue placée à la partie inférieure ou autrement.

« Sur cet arbre sont fixés à clé deux excentriques g, g qui ont pour fonction de lever et de baisser le châssis h, h qui glisse dans des coulisses verticales en V, i, i pratiquées dans les poupées a, a. À ce châssis h est attachée la barre longitudinale k, k sur laquelle sont fixés à vis les ressorts l, l, l qui for-