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Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/170

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lettre, aussi longue, aussi déchirante que la première, puis une troisième, d’autres encore ; au total, dix. Il ne donna pas signe de vie. Septembre s’acheva, octobre s’écoula sans qu’elle reçût un mot de lui. Le 13 novembre, elle apprit que son mari, la Mellertz, Julie et Véronique étaient rentrés à Paris l’avant-veille. Elle écrivit rue Meslay, sans plus de succès. Enfin, dans les derniers jours du mois se présenta chez elle, à Choisy, un agent d’affaires, le sieur Granger, chargé par Normont d’instructions décisives. Ce n’était plus la séparation que le gentilhomme exigeait, c’était le divorce par consentement mutuel. En cas de refus, madame de Normont serait claquemurée dans une lointaine maison de retraite « où elle ne verrait personne et ne recevrait pas de lettres, même de ses parents ».

On passe ici sur les tergiversations, les atermoiements, les discussions, les pourparlers, marchandages, retardements de tout genre et autres complications juridiques, habituelles en ces sortes d’affaires.