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Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/22

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fin prochaine, il appela Charles, son fils aîné et madame Dervel : « Mon fils, dit-il, voilà votre belle-mère ; vous le savez, elle l’est devant Dieu. Mon amie, voici votre fils ; il l’est par l’affection. Ne vous quittez jamais. » Il mourut après avoir reçu la promesse que sa volonté suprême serait obéie.


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Charles de Normont comptait, à cette époque, trente ans. Il n’avait pas connu sa mère ; dès son enfance il s’était accoutumé à regarder comme telle celle qui, sans en avoir accepté le titre, lui avait prodigué les soins et les caresses. Après ses études, après quelques années passées, en qualité d’officier au service du roi, il était revenu habiter chez son père et, bien que déjà homme fait, il gardait envers son éducatrice une docilité et une soumission filiales. Il était, d’ailleurs, assez indolent, très empressé pourtant auprès du « beau sexe »