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Page:Leo - Aline-Ali.djvu/392

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toilette… merveilleuse, et qui déjà lutte avec le temps, et les fatigues de l’hiver. Mais elle arrivera en ce genre à des prodiges… La baronne Larrey est la femme qui se met le mieux de tout Paris.

— La femme du baron Germain Larrey ?

— Oui.

— Ce n’est pas le baron Larrey qui est près d’elle ?

— Non, elle n’est accompagnée que de sa mère et de son amant.

— Elle a un amant. »

Le vicomte se mit à rire.

« Quelle idée vous prend d’en être étonné ?

— Dame, je ne sais pas. N’y aurait-il pas quelques femmes du monde qui pourraient être vertueuses ?

— Elles le pourraient peut-être, mais… En tout cas, Mme Larrey n’a jamais été soupçonnée… de cette intention.

— M. Larrey passe pour un homme de haut mérite, excellent père et mari parfait.

— Parfait ! c’est cela. »

Ils se mirent à rire.

« Il a fini par accepter un titre du gouvernement, car autrefois…

— Oui, pour services rendus… à la patrie. Cela ne l’empêche pas d’être démocrate et de jouir dans le grand monde d’une réputation… d’homme très-avancé. Car ce n’est pas un excentrique semblable à ma tante, qu’il dût autrefois, m’a-t-on dit, épouser. Lui, tient compte des convenances ; il n’exagère pas ; il côtoie, et se fait estimer et craindre sans se compromettre. C’est un homme d’esprit.