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Page:Leopardi - Poésies et Œuvres morales, t2, 1880, trad. Aulard.djvu/58

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n’as-tu pas été chez moi le suprême objet ? Quelle partie de la journée s’est écoulée sans que je pensasse à toi ? Quand ton image souveraine manqua-t-elle à mes songes ? Figure belle comme un songe et angélique, dans le séjour terrestre, dans les voies élevées de l’univers entier, que demandé-je, qu’espéré-je de plus beau que de voir tes yeux, de plus doux que de posséder ta pensée ?