Page:Lermina - L’Énigme.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

secoua plusieurs fois la tête, les yeux à demi fermés, les mains jointes, puis elle dit :

— Conduisez-moi auprès de mon mari.

Elle se leva. Maintenant de grosses larmes coulaient sur ses joues.

Germaine s’était arrêtée immobile, debout, auprès de la porte. Quand Marie passa devant elle, elle fit un geste pour lui tendre la main en murmurant :

— Ma pauvre Germaine !

Mais la servante se recula. Marie descendit, suivie de M. Maleret.

On avait porté la civière devant le perron, et les paysans attendant de nouveaux ordres, la tête découverte, parlaient entre eux à voix basse…

La comtesse parut, accueillie par un murmure de pitié douloureuse.

Elle franchit les marches de pierre, puis s’agenouilla près du cadavre ; elle se pencha sur lui et l’embrassa au front, longuement, saintement…

Au moment où ses lèvres touchèrent le