Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/255

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— Hein ? Qu’est-ce qui vous prend ?…

Athel s’était avancé sur l’extrême bord de la roche :

— Écoutez ! fit-il. Dites-moi, tous deux, si mes oreilles tintent, si je deviens fou… ou bien si réellement…

— J’entends quelque chose, dit Bobby d’une voix qui chevrota, on dirait qu’on remue là-dedans…

— Mais c’est vrai, cria Labergère. Ça grouille ici !… Regardez !… est-ce qu’il ne vous semble pas que ces énormes taches noires, remarquées à notre arrivée, se déplacent peu à peu…

Ils avaient rallumé leurs torches et se penchaient en avant, avivant la flamme pour qu’elle portât la lumière jusqu’aux profondeurs… et dans les masses de granit et de basalte, il y avait une sorte d’oscillation…

— Ces pierres sont donc vivantes ! Que se passe-t-il ? articula Labergère d’une voix étranglée…

— Il se passe, s’écria Sir Athel avec désespoir, que nous assistons en ce moment au plus étonnant phénomène qui se soit produit depuis les premières formations de la terre… il se passe que, là, au-dessous de nous, autour de