M. Noël toussa (en mettant sa longue main aristocratique d’Haï-nan devant sa bouche) et répondit, de sa voix toujours un peu enrouée, et sur le ton récitatif d’un jeune garçon qui sait bien son catéchisme :
Les différentes manières dont on acquiert la propriété sont : les successions, les donations et les testaments ; les contrats, contrats de vente et contrats de (il s’arrête brusquement).
Eh bien ?… et contrats de…
Vous savez bien, monsieur, que c’est un mot qui me déplaît devant les étrangers (coup d’œil de haine sauvage du côté de Patrice).
Vraiment ! (Il allonge la main du côté du petit bâton d’ébène.)
…Et contrats de mariage… de mariage (il relève la tête, satisfait de s’être vaincu ; il essaie maintenant de regarder Patrice avec un grand air d’indifférence comme un de la Race qui sait dissimuler ses sentiments intimes.)
Eh bien ! Patrice, qu’est-ce que tu en penses ?