nant de h, dans la carrière i, M. Théophraste Longuet, qui était en K, entre h et i, eût vu ce train !
Or, M. Longuet attendit, attendit, attendit le rapide ! Il l’attendit comme le sémaphoriste placé en A l’avait attendu et, pas plus que le sémaphoriste, pas plus que tous les agents de la gare A, il ne vit de rapide !
Le rapide avait disparu pour M. Longuet comme pour tout le monde.
Si bien que, las d’attendre, M. Longuet descendit, pour voir ce qui se passait, jusqu’en h, et là il vit l’équipe A qui s’en allait vers C à la recherche du train. Mélancolique et se demandant, sans pouvoir se répondre, ce que le rapide était devenu, il remonta la ligne hi et, arrivé en K qu’il venait de quitter, il trouva le fourgon vide et le wagon que, quelques minutes plus tard, les deux équipes devaient retrouver en B ! Il jura encore par les tripes de Mme de Phalaris et se prit le front à deux mains, se demandant comment ce wagon et ce fourgon étaient là, puisque le rapide n’était pas venu. Il n’était pas venu, puisque lui, Théophraste, n’avait pas quitté la voie.
Soudain, il vit la tête d’un homme à la portière du wagon. Le vent faisait remuer cette tête comme une loque et, comme cette tête n’avait pas d’oreilles, il reconnut M. Petito.
Il monta dans le wagon et déshabilla en lui laissant la tête prise dans la portière, M. Petito. Il le mit tout nu. Il se déshabilla lui-même et revêtit les habits de M. Petito. Il fit un sac avec les siens. Évidemment, Théophraste, qui se savait traqué par la police et en qui renaissait l’astuce de Cartouche, se déguisait. Quand M. Petito fut tout nu et que lui, Théophraste, fut dans les habits de M. Petito il descendit de wagon, fouilla dans la poche de M. Petito, en retira le portefeuille et, s’étant assis sur