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Page:Leroux - Le Château noir, 1933, Partie 2.djvu/40

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LE CHÂTEAU NOIR

Il essaya toutefois de payer d’audace.

Mais une voix le fit se retourner et il dut s’appuyer contre le mur pour ne point tomber : cette voix-là était celle de M. Priski, de ce cher M. Priski lui-même qui lui disait :

« Cela signifie, M. Rouletabille, que j’avais bien raison de vous dire que vous aviez tort de jouer ce gros jeu-là ! et que toute cette petite histoire se terminerait beaucoup plus mal pour vous que pour moi ! Je ne vois guère que M. le neveu de Rothschild qui pourrait maintenant s’en tirer… et encore il faut que son oncle l’aime bien !… »

Ni Rouletabille ni La Candeur n’eurent le temps de répondre, car les soldats les emmenèrent avec assez de brutalité.