Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/211

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cès des trois autres n’ont peut-être pas été si naturels que cela…

Les trois autres !… frissonna Lalouette.

— Cet Éliphas parle bien… Ce qu’il dit fait réfléchir… et vient assez singulièrement réveiller dans mon esprit des souvenirs d’enquête personnelle… Mais dites-moi, monsieur Lalouette, vous ne connaissiez ni M. Mortimar ni M. d’Aulnay, ni M. Latouche ?

— Je ne leur ai jamais parlé de la vie…

— Tant mieux !… soupira M. le secrétaire perpétuel. Vous me le jurez ? insista-t-il.

— Je vous le jure sur la tête d’Eulalie, mon épouse.

— C’est bien ! fit M. Patard… Rien donc ne saurait vous lier à leur sort…

— Vous me rassurez un peu, Monsieur le secrétaire perpétuel… Mais vous pensez donc que quelque chose les liait au sort les uns des autres ?…

— Oui, je le pense maintenant… depuis la lettre d’Éliphas… ma parole !… La pensée de ce sorcier nous avait tous hypnotisés, et, à cause de toute son impossible sorcellerie, on n’a point cherché ailleurs le secret naturel, et criminel peut-être, de cette épouvantable énigme… Il y avait peut-être quelque part un intérêt réel