Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/239

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’homme dit :

— Je l’ai dans ma poche ! Je l’ai prise dans la poche du géant… Je me suis fait taire pour qu’il vienne dans ma cage.

— Ah ! mon « pauvre Monsieur », reprit Patard.

— Oui ! Oui ! Je suis à plaindre, allez ! Ils ont des façons terribles de me faire taire.

— Alors, vous croyez qu’on peut s’en aller, soupira M. Gaspard Lalouette, qui s’étonnait que l’autre ne leur eût pas encore passé la clef.

— Reviendrez-vous me chercher ? demanda l’homme.

— Nous vous le jurons, dit solennellement M. Lalouette.

— Les autres aussi l’ont juré, et ils ne sont pas revenus.

M. Hippolyte Patard intervint pour l’honneur de l’Académie :

— Ils seraient revenus s’ils n’étaient pas morts.

— Ça, c’est vrai… Il les a tués comme des mouches !… Mais vous, il ne vous tuera pas, parce qu’il ne sait pas que vous êtes venus… Mais il ne faut pas qu’il vous voie…