Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/59

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M. Hippolyte Patard ne répondit pas, mais il tressaillit.

Et la voix reprit :

— Dites, Monsieur le Perpétuel, vous voulez donc le tuer ?

« Monsieur le Perpétuel » secoua énergiquement la tête en signe de dénégation.

— Non, finit-il par oser dire… Non, madame, je ne veux pas le tuer, mais je voudrais bien le voir.

— Eh bien, vous allez le voir, Monsieur le Perpétuel, parce qu’au fond, vous avez une bonne tête d’honnête homme qui me revient… vous allez le voir, car il est ici… Mais auparavant, il faut que je vous parle… C’est pour ça qu’il faut me pardonner, Monsieur le Perpétuel, d’avoir fait entrer un homme comme vous dans mon office…

Et la terrible Babette, ayant enfin déposé son manche à balai, fit signe à M. Hippolyte Patard de la suivre au coin d’une fenêtre où ils trouvèrent chacun une chaise.

Mais avant que de s’asseoir la Babette alla cacher son quinquet tout derrière la cheminée, de telle sorte que le coin où elle avait entraîné « Monsieur le Perpétuel » se trouvait plongé dans une nuit opaque. Puis elle revint, et, tout