Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/160

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Darzac ; il y a dans la falaise des poches profondes.

— Je l’ai pensé ! dit Rouletabille. Aussi, moi, je suis retourné tout seul aux Rochers Rouges, après avoir renvoyé le père Bernier.

— C’était imprudent, remarquai-je.

— C’était par prudence ! corrigea Rouletabille. J’avais des choses à dire à Larsan, que je ne tenais point à faire savoir à un tiers… Bref, je suis retourné aux Rochers Rouges ; devant les grottes, j’ai appelé Larsan.

— Vous l’avez appelé ! s’écria Arthur Rance.

— Oui ! je l’ai appelé dans la nuit commençante, j’ai agité mon mouchoir, comme font les parlementaires avec leur drapeau blanc. Mais est-ce qu’il ne m’a point entendu ? Est-ce qu’il n’a point vu mon drapeau ?… Il n’a pas répondu.

— Il n’était peut-être plus là, hasardai-je.

— Je n’en sais rien !… J’ai entendu du bruit dans une grotte !…

— Et vous n’y êtes pas allé ! demanda vivement Arthur Rance.

— Non ! répondit simplement Rouletabille, mais vous pensez bien, n’est-ce pas ? que ce n’est point parce que j’ai peur de lui…

— Courons-y ! nous écriâmes-nous tous, en nous levant d’un même mouvement, et qu’on en finisse une bonne fois !