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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/25

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Alors Me André Hesse avoua qu’il avait redouté jusqu’à la dernière minute l’arrivée du mort…

— Que voulez-vous ! répliqua-t-il à son confrère qui se moquait, je ne puis me faire à cette idée que Frédéric Larsan consente à être mort pour de bon !…

. . . . . . . . . . . . . . . .

Nous nous trouvions tous maintenant ― une dizaine de personnes au plus ― dans la sacristie. Les témoins signaient sur les registres et les autres félicitaient gentiment les nouveaux mariés. Cette sacristie est encore plus sombre que l’église et j’aurais pu penser que je devais à cette obscurité de ne point apercevoir, en un pareil moment, Joseph Rouletabille, si la pièce n’avait été si petite. De toute évidence, il n’était point là. Qu’est-ce que cela signifiait ? Mathilde l’avait déjà réclamé deux fois et M. Robert Darzac me pria de l’aller chercher, ce que je fis ; mais je rentrai dans la sacristie sans lui ; je ne l’avais pas trouvé.

— Voilà qui est bizarre, fit M. Darzac, et tout à fait inexplicable. Êtes-vous bien sûr d’avoir regardé partout ? Il sera dans quelque coin, à rêver.

— Je l’ai cherché partout et je l’ai appelé, répliquai-je.