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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/287

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— Et de quoi donc, Monsieur, ne répondez-vous plus ?

— Mais, de votre sécurité, Bernier !…

— De ma sécurité, à moi ?… Je n’ai rien fait !

— De notre sécurité à tous, de notre vie ! répliqua Rouletabille en se levant et en faisant quelques pas dans la chambre, ce qui lui donna le temps de faire sans doute, mentalement, quelque opération algébrique nécessaire… Alors, reprit-il, il était dans la Tour Carrée ?

— Oui, fit la tête de Bernier.

— Où ? Dans la chambre du vieux Bob ?

— Non, fit la tête de Bernier.

— Caché chez vous, dans votre loge ?

— Non, fit la tête de Bernier.

— Ah çà ! mais où était-il donc ? Il n’était pourtant pas dans l’appartement de M. et Mme Darzac ?

— Oui, fit la tête de Bernier.

— Misérable ! grinça Rouletabille.

Et il sauta à la gorge de Bernier. Je courus au secours du concierge, et l’enlevai aux griffes de Rouletabille.

Quand il put respirer :

— Ah çà ! monsieur Rouletabille, pourquoi voulez-vous m’étrangler ? fit-il.

— Vous le demandez, Bernier ? Vous osez encore le demander ? Et vous avouez qu’il était