Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/289

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— Ah çà ! reprit Rouletabille, vous ne me ferez point croire que cet individu ― nous avons oublié son nom, n’est-ce pas, Bernier ? nous l’appellerons l’homme ― que l’homme a été tué chez M. et Mme  Darzac s’il n’y était pas !

— Non ! Aussi je puis vous affirmer qu’il y était !

— Oui, mais comment y était-il ? Voilà ce que je vous demande, Bernier. Et vous seul pouvez le dire, puisque vous seul aviez la clef en l’absence de M. Darzac, et que M. Darzac n’a point quitté sa chambre quand il avait la clef, et qu’on ne pouvait se cacher dans sa chambre pendant qu’il était là !

— Ah ! voilà bien le mystère, Monsieur ! Et qui intrigue M. Darzac plus que tout ! Mais je n’ai pu lui répondre que ce que je vous réponds : voilà bien le mystère !

— Quand nous avons quitté la chambre de M. Darzac, M. Sainclair et moi, avec M. Darzac, à six heures un quart environ, vous avez fermé immédiatement la porte ?

— Oui, Monsieur.

— Et quand l’avez-vous rouverte ?

— Mais, cette nuit, une seule fois pour laisser entrer M. et Mme  Darzac chez eux. M. Darzac venait d’arriver et Mme  Darzac était depuis quelque temps dans le salon de M. Bob d’où