Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/292

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entré que lui à cinq heures et vous à six, et que personne n’était plus entré dans la chambre avant sa rentrée, à lui, la nuit, avec Mme Darzac… Il était comme vous, il ne voulait pas me croire. Je le lui ai juré sur le cadavre qui était là !

— Où était-il, le cadavre ?

— Dans sa chambre.

— C’était bien un cadavre ?

— Oh ! il respirait encore !… Je l’entendais !

— Alors, ça n’était pas un cadavre, père Bernier.

— Oh ! monsieur Rouletabille, c’était tout comme. Pensez donc ! Il avait un coup de revolver dans le cœur !

Enfin, le père Bernier allait nous parler du cadavre. L’avait-il vu ? Comment était-il ? On eût dit que ceci apparaissait comme secondaire aux yeux de Rouletabille. Le reporter ne semblait préoccupé que du problème de savoir comment le cadavre se trouvait là ! Comment cet homme était-il venu se faire tuer !

Seulement, de ce côté, le père Bernier savait peu de choses. L’affaire avait été rapide comme un coup de feu ― lui semblait-il ― et il était derrière la porte. Il nous raconta qu’il s’en allait tout doucement dans sa loge et qu’il se disposait à se mettre au lit, quand la mère Bernier et lui entendirent un si grand bruit