Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/304

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Téméraire. Elle était vide ! La lampe brûlait toujours sur la table-bureau. Mais il n’y avait plus de vieux Bob !

Rouletabille fit :

— Oh ! oh !

Et il prit la lampe qu’il souleva, examinant toutes choses autour de lui. Il fit le tour des petites vitrines qui garnissaient les murs de la batterie basse. Là, rien n’avait été changé de place, et tout était relativement en ordre et scientifiquement étiqueté. Quand nous eûmes bien regardé les ossements et coquillages et cornes des premiers âges, des « pendeloques en coquille », des « anneaux sciés dans la diaphyse d’un os long », des « boucles d’oreilles », des « lames à tranchant abattu de la couche du renne », des « grattoirs du type magdalénien » et de « la poudre raclée en silex de la couche de l’éléphant », nous revînmes à la table-bureau. Là, se trouvait « le plus vieux crâne », et c’était vrai qu’il avait encore la mâchoire rouge du lavis que M. Darzac avait mis à sécher sur la partie de bureau qui était en face de la fenêtre, exposée au soleil. J’allai à la fenêtre, à toutes les fenêtres, et éprouvai la solidité des barreaux auxquels on n’avait pas touché.

Rouletabille me vit et me dit :

— Qu’est-ce que vous faites ? Avant d’imaginer qu’il ait pu sortir par les fenêtres il fau-