Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/305

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drait savoir s’il n’est pas sorti par la porte.

Il plaça la lampe sur le parquet et se prit à examiner toutes les traces de pas.

— Allez frapper, dit-il, à la porte de la Tour Carrée et demandez à Bernier si le vieux Bob est rentré ; interrogez Mattoni sous la poterne et le père Jacques à la porte de fer. Allez, Sainclair, allez !…

Cinq minutes après, je revenais avec les renseignements prévus. On n’avait vu le vieux Bob nulle part !… Il n’était passé nulle part !

Rouletabille avait toujours le nez sur le parquet. Il me dit :

— Il a laissé cette lampe allumée pour qu’on s’imagine qu’il travaille toujours.

Et puis, soucieux, il ajouta :

— Il n’y a point de traces de luttes d’aucune sorte et, sur le plancher, je ne relève que le passage de M. Arthur Rance et de Robert Darzac, lesquels sont arrivés hier soir dans cette pièce pendant l’orage, et ont traîné à leurs semelles un peu de la terre détrempée de la Cour du Téméraire et aussi du terreau légèrement ferrugineux de la baille. Il n’y a nulle part trace de pas du vieux Bob. Le vieux Bob était arrivé ici avant l’orage et il en est peut-être sorti pendant, mais, en tout cas, il n’y est point revenu depuis !