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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/377

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XVII

TERRIBLE AVENTURE DU VIEUX BOB



Quand je me réveillai, ma première pensée courut encore à Larsan. En vérité, je ne savais plus que croire, ni moi ni personne, ni sur sa mort ni sur sa vie. Était-il moins blessé qu’on ne l’avait cru ?… Que dis-je ? Était-il moins mort qu’on ne l’avait pensé ? Avait-il pu s’enfuir du sac jeté par Darzac au gouffre de Castillon ? Après tout, la chose était fort possible, ou plutôt l’hypothèse n’allait point au-dessus des forces humaines d’un Larsan, surtout depuis que Walter avait expliqué qu’il avait trouvé le sac à trois mètres de l’orifice de la crevasse, sur un palier naturel dont M. Darzac ne soupçonnait certainement pas l’existence quand il avait cru jeter la dépouille de Larsan à l’abîme…

Ma seconde pensée alla à Rouletabille. Que faisait-il pendant ce temps ? Pourquoi était-il parti ? Jamais sa présence au fort d’Hercule