Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/429

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sans m’être appuyé préalablement sur le « bon bout de la raison » ! C’est un bâton solide qui ne m’a jamais failli en chemin et sur lequel je vous invite tous ici à vous appuyer avec moi !… Larsan est ici, parmi nous, et le bon bout de la raison va vous le montrer ; rasseyez-vous donc tous, je vous prie, et ne me quittez pas des yeux, car je vais commencer sur ce papier la démonstration corporelle de la possibilité du corps de trop !

Auparavant, il s’en fut encore constater que, derrière lui, les verrous de la porte étaient bien tirés, puis, revenant à la table, il prit un compas.

— J’ai voulu faire ma démonstration, dit-il, sur les lieux mêmes où le corps de trop s’est produit. Elle n’en sera que plus irréfutable.

Et, de son compas, il prit sur le dessin de M. Darzac, la mesure du rayon du cercle qui figurait l’espace occupé par la Tour du Téméraire, ce qui lui permit de retracer immédiatement ce même cercle sur un morceau de papier blanc immaculé, qu’il avait fixé avec des punaises de cuivre sur la planche à dessin.

Quand ce cercle fut tracé, Rouletabille déposant son compas, s’empara du godet à la pein-