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XI

Où l’on voit Titin-le-Bastardon à la recherche de ses trois « païres » !

À partir de ce jour, bien des gens ne doutèrent plus que Titin-le-Bastardon et Hardigras ne fussent qu’une seule et même personne. Mais encore restait-il à le prouver.

Quant à lui, pour peu qu’on laissât transparaître une opinion aussi harsadée, il la traitait avec mépris, disant couramment qu’il fallait être le dernier des « boussouniers (faibles d’esprit) pour imaginer une seconde que s’il avait été Hardigras, il eût perdu son temps à pendre « le boïa » en effigie comme la chose avait été racontée par M. Sébastien Morelli. Il l’eût pendu pour tout de bon, lui, en chair et en os, à quoi l’on aurait véritablement reconnu qu’il n’y avait que Titin pour faire ce beau coup-là.

— « Péchère », je te crois, disait en riant cette folle de Nathalie, car il y a des crimes qui ne se pardonnent pas et qui méritent au moins la « fourca » (la potence).

— Et quel ? demandait Titin.

— Celui, par « exemple » de marier Toinette à ce M. Hippothadée !

— « Vaï pinta des gabia ! » (Va peindre des