Page:Leroux - Le fils de trois pères, Baudinière, 1926.djvu/217

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signant l’ordre d’élargissement des quatre compères, que les amis de Hardigras sont vos amis.

— Quelle conclusion en tirez-vous ? demanda Titin.

— Que je vais être « agonisé » par M. Ordinal et que vous finirez par me faire mettre à la retraite !… repartit Bezaudin en montrant l’ordre signé à Titin…

— Consolez-vous, monsieur Bezaudin, il y aura toujours une chambre pour vous chez la mère Bibi !…

Et quand Titin eut disparu, Bezaudin se laissa tomber sur sa chaise avec une indicible satisfaction :

— Ouf ! je l’ai eu !

Sur ces entrefaites, on vint lui annoncer que M. Supia et le prince Hippothadée attendaient d’être reçus.

Quand ils surent que Mlle Agagnosc se retrouverait le soir même au sein de sa famille, il n’est point de compliments dont ils n’accablèrent M. Bezaudin !

Le commissaire affirmait qu’il n’avait eu que quelques mots à dire :

— Ce Titin n’est point le méchant garçon que l’on croit !

— Vous avez peut-être bien raison ! finit par jeter le Supia… et, à ce propos, monsieur le commissaire, j’aurais un petit mot à vous dire en particulier. Vous permettez, mon cher Hippothadée !

— Mais comment donc ! mon cher monsieur Supia !… Je vais porter la bonne nouvelle à Mme Supia qui est dans les larmes.

— Mon cher commissaire, déclara le Supia