qu’il serait peut-être bon qu’il sache que M. Hyacinthe Supia est prêt à lui pardonner ; bref, à retirer sa plainte s’il veut bien restituer dans les délais les plus courts tous les objets qui ont disparu de la « Bella Nissa », de par son fait, ce qu’il ne saurait nier puisque, tous ses vols, il les a signés !… Qu’il sache bien aussi qu’après avoir effectué toutes ces restitutions il a le plus grand intérêt à disparaître avant que la police ait mis la main sur lui, car s’il m’arrive de le rencontrer, moi, je l’envoie, comme vous dites, au « Barilong », lui « et tous ses complices ! » Vous m’avez compris cette fois, messieurs ?
— Avaï ! reprit Pistafun… comme vous y allez, monsieur le commissaire !… Vous menez bien du tapage pour une chose qui ne nous regarde pas… Mais si « nous n’en pouvons pas de plus » nous devons tout de même vous dire notre sentiment !…
— Dites toujours, Pistafun !…
— Eh bien ! « mestre », notre sentiment est que ce « diaou » de Hardigras ne rendra jamais les meubles.
— Jamais ! répétèrent les autres en secouant tristement la tête.
— Et qu’est-ce qui vous fait dire cela, je vous prie ?
— Il les aime trop ! Il en prend trop de « soignes », expliqua Pistafun. Si vous voyez comme tout cela est bien tenu, sans un grain de poussière ! c’est plaisir !… Surtout ses armoires à glace, il y en, a partout, dans la salle à manger, dans le salon, dans la chambre à coucher et jusque dans la cuisine ! Et par terre, sur le carreau, du linoléum comme on n’en a