jamais connu dans les palais même au temps des Lascaris !… Que voulez-vous ? Il aime son intérieur, cet homme !… Et toutes ses casseroles depuis la plus grande où l’on pourrait faire cuire des cougourdons pour toute une noce, jusqu’à la plus petite qui est mignonne et comme pour une poupée ! Non ! non ! Il ne faut point demander ce qui ne se peut !… Si moi, Pistafun, je le rencontrais tout à fait par hasard et que je sache que c’est lui Hardigras, car devant nous il n’a pas quitté son masque… ah !… et si je lui disais : « Hardigras, fait un peu plaisir à ce bon M. Supia, rends-lui ton mobilier, savez-vous ce qu’il me répondrait : « Pistafun ! tu té moques, eh ! « va pinta des gabia ! » (Va peindre des cages !…) Non ! non ! « mestre » ! adressez-vous à d’autres, ou plutôt faites sans rien dire, puisque vous savez où loge cet « appartemin » de mystère ! vous n’avez pas besoin de nous, diable !…
M. le commissaire était devenu cramoisi. Sa tactique échouait lamentablement. Il croisa les bras et, tourné vers M. Hyacinthe Supia, il prononça avec indignation :
— Vous voyez, monsieur, où nous en, arrivons avec vos avances à Hardigras !… Eh bien ! maintenant, monsieur Supia, vous n’avez plus la parole (M. Supia n’avait rien dit). Rien ne me retiendra plus !… c’est la guerre à boulets rouges ! Hardigras en galère ! c’est mon dernier mot !…
À la sortie du commissariat, M. Hyacinthe Supia fut rejoint par les deux inspecteurs de la sûreté. M. Ordinal l’entreprit à peu près en ces termes :
— Maintenant que M. le commissaire nous