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Page:Leroux - Le mystère de la chambre jaune, 1932, Partie 2.djvu/145

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OÙ ROULETABILLE APPARAÎT…

chait ces deux personnages, ou plutôt ces deux moitiés de personnage que je n’avais pas vues « en même temps » : Frédéric Larsan et l’inconnu que je poursuivais… pour en faire l’être mystérieux et formidable que je cherchais : « l’assassin ».

« Cette révélation me bouleversa. J’essayai de me ressaisir en m’occupant un peu des traces sensibles, des signes extérieurs qui m’avaient jusqu’alors égaré, et qu’il fallait « faire entrer dans le cercle tracé par le bon bout de ma raison ! »

« Quels étaient, tout d’abord, les principaux signes extérieurs, cette nuit-là, qui m’avaient éloigné de l’idée d’un Frédéric Larsan assassin :

« 1o J’avais vu l’inconnu dans la chambre de Mlle Stangerson, et, courant à la chambre de Frédéric Larsan, j’y avais trouvé Frédéric Larsan, bouffi de sommeil.

« 2o L’échelle.

« 3o J’avais placé Frédéric Larsan au bout de la galerie tournante en lui disant que j’allais sauter dans la chambre de Mlle Stangerson pour essayer de prendre l’assassin. Or, j’étais retourné dans la chambre de Mlle Stangerson où j’avais retrouvé mon inconnu.

« Le premier signe extérieur ne m’embarrassa guère. Il est probable que lorsque je descendis de mon échelle, après avoir vu l’inconnu dans la chambre de Mlle Stangerson, celui-ci avait déjà