– Je les ai vus… Ce sont « les pas élégants » du bord de l’étang.
– Ce sont les pas de Robert Darzac ; le nierez-vous ?
– Évidemment, on peut s’y méprendre…
– Avez-vous remarqué que la trace de ces pas « ne revient pas » ? Quand l’homme est sorti de la chambre, poursuivi par nous tous, ses pas n’ont point laissé de traces…
– L’homme était peut-être dans la chambre « depuis des heures ». La boue de ses bottines a séché et il glissait avec une telle rapidité sur la pointe de ses bottines… On le voyait fuir, l’homme… on ne l’entendait pas… »
Soudain, j’interrompis ces propos sans suite, sans logique, indignes de nous. Je fais signe à Larsan d’écouter : « Là, en bas… on ferme une porte… »
Je me lève ; Larsan me suit ; nous descendons au rez-de-chaussée du château ; nous sortons du château. Je conduis Larsan à la petite pièce en encorbellement dont la terrasse donne sous la fenêtre de la galerie tournante. Mon doigt désigne cette porte fermée maintenant, ouverte tout à l’heure, sous laquelle filtre de la lumière.
« Le garde ! dit Fred.
– Allons-y ! » lui soufflai-je.
Et, décidé, mais décidé à quoi, le savais-je ? décidé à croire que le garde est le coupable ? l’af-