pour saisir ce qui était au fond de son argumentation. Il nous dit qu’il connaissait les efforts faits par le jeune Rouletabille pour arriver à démêler l’écheveau embrouillé du drame de la « Chambre Jaune ». Il nous rapporta que M. Stangerson l’avait mis au courant des événements qui s’étaient déroulés dans la « galerie inexplicable ». On devinait, en écoutant Arthur Rance, qu’il expliquait tout par Robert Darzac. À plusieurs reprises, il regretta que M. Darzac fût « justement absent du château » quand il s’y passait d’aussi mystérieux drames, et nous sûmes ce que parler veut dire. Enfin, il émit cette opinion que M. Darzac avait été « très bien inspiré, très habile », en installant lui-même sur les lieux M. Joseph Rouletabille, qui ne manquerait point – un jour ou l’autre – de découvrir l’assassin. Il prononça cette dernière phrase avec une ironie visible, se leva, nous salua, et sortit.
Rouletabille, à travers la fenêtre, le regarda s’éloigner et dit :
« Drôle de corps ! »
Je lui demandai :
« Croyez-vous qu’il passera la nuit au Glandier ? »
À ma stupéfaction, le jeune reporter répondit « que cela lui était tout à fait indifférent ».
Je passerai sur l’emploi de notre après-midi. Qu’il vous suffise de savoir que nous allâmes nous promener dans les bois, que Rouletabille me conduisit à la grotte de Sainte-Geneviève et que, tout