alors Marie, en accourant vers sa maîtresse.
L’Impératrice leva la tête vers sa camériste.
— Moi ? Je ne sais. J’ai… j’ai que je suis amoureuse et que tu me sembles jolie, Marie.
— Ah, Majesté ! vous plaisantez ?
— Mais non, tu es ravissante ; approche et enlève-moi cette chemise qui me brûle. Ah ! mais qu’ai-je donc ? Regarde mes seins, tâte la pointe, ne dirait-on pas des pointes d’asperges ?
— Mon Dieu, Majesté, vous m’effrayez !
— Que tu es bête ! Nous sommes seules, toutes deux femmes, il n’y a plus ici ni Impératrice, ni servante ; Marie, Marie, mon sang bouillonne, mon bouton me démange au point d’en crier, mon con bâille et jute ; Marie, Marie, tiens, je m’étends sur ce divan, j’écarte les cuisses, approche-toi, mets-toi à genoux, oui, comme cela, et à pleines lèvres, mange-moi le chat.
— Oh, Majesté ! mais si l’Empereur vient.
— Et que m’importe l’Empereur ! Il se