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Page:Les Gaietés de Béranger.djvu/15

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— D’vous coucher à contre-sens
D’vez-vous donc zavoir scrupule ?
— Puisqu’il l’faut, allons, me v’là ;
Mais, Zilles, surtout pas d’niche.
Ze n’puis l’voir comme j’suis là,
C’est vraiment ça qui me r’fiche.
— Tout c’qu’on f’ra s’ra pour vot’ bien ;
J’sis tout prêt, r’troussez-vous vite,
R’troussez-vous vite.


Pas tant de façons. Encore cette demi-aune de toile. Oh ! quel beau visage, s’il avait zun nez ! Cependant, z’il y a de l’enflure. Il faut zopérer un dégagement. Avalez-moi ça, mam’zelle, avalez-moi ça.


Ça vous f’ra du bien tout d’suite,
Ça vous f’ra du bien.

— Polisson, qu’allez-vous m’faire ?
Un lav’ment ne s’met pas là.
— À la cour, aujourd’hui, v’là
Comm’ les dam’s prenn’t un crystère.
— En c’cas, au zenr’ de la cour
Zil est zust’ que j’me conforme.
Dieu ! faudrait la bouch’ d’un four,
Tant l’instrument est énorme !
— C’est trop d’honneur, mais l’moyen
S’rait d’vous fair’ la bouch’ moins p’tite,
La bouch’ moins p’tite.