son salut ; au contraire, il fait connoître
que c’est le grand chemin de l’enfer que
d’être jésuite ou religieux de quelqu’ordre
que ce soit. Il s’est donc proposé de faire
secrètement part au public des intrigues
d’amour et autres de ces bons pères, et
de toutes les ruses dont ils se servent, par
l’adresse des esprits infernaux qui sont à
leurs gages, et dont ils usent pour surprendre
l’innocence des peuples, qu’ils
abusent de bonne grâce, en faisant semblant
de prier pour eux. C’est là le véritable
dessein de l’auteur qui a conçu un
mépris extraordinaire pour ces hypocrites
dont il décrit le génie ; et c’est par les
grandes instances qu’il m’a faites, que je
l’ai fait imprimer. Je souhaite qu’il ne
m’en coûte rien pour avoir hasardé une
chose si dangereuse, ayant affaire aux plus
grands vindicatifs du monde.
Page:Les Jésuites de la maison professe de Paris en belle humeur, 1874.djvu/18
Apparence
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