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CONTES ARABES.

LXe NUIT.

Le lendemain la sultane, à son réveil, dit à Dinarzade : Voici de quelle manière le troisième Calender reprit le fil de sa merveilleuse histoire :

» J’avois, dit-il, à peine achevé de m’habiller le lendemain, que les trente-neuf autres dames vinrent dans mon appartement toutes parées autrement que le jour précédent. Elles me souhaitèrent le bon jour, et me demandèrent des nouvelles de ma santé. Ensuite elles me conduisirent au bain, où elles me lavèrent elles-mêmes, et me rendirent malgré moi tous les services dont on y a besoin ; et lorsque j’en sortis, elles me firent prendre un autre habit qui étoit encore plus magnifique que le premier.

» Nous passâmes la journée presque toujours à table ; et quand l’heu-