main. Je me trouverai de grand matin au même lieu où je n’ai pas oublié que je vous ai rencontrés la première fois ; trouvez-vous-y, vous me servirez de guide. »
Les princes Bahman et Perviz retournèrent chez eux le même jour ; et quand ils furent arrivés, après avoir raconté à la princesse l’accueil honorable que le sultan leur avoit fait, ils lui annoncèrent qu’ils n’avoient pas oublié de l’inviter à leur faire l’honneur de voir leur maison en passant, et que le jour de sa visite seroit celui d’après le jour qui devoit suivre.
« Si cela est ainsi, reprit la princesse, il faut donc dès-à-présent songer à préparer un repas digne de sa Majesté, et pour cela il est bon que nous consultions l’oiseau qui parle, il nous enseignera peut-être quelque mets qui sera plus du goût de sa Majesté que d’autres. »
Comme les princes se furent rapportés à ce qu’elle jugeroit à propos, elle consulta l’oiseau en son par-