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XIV
PRÉFACE

Schütz et de Stenzler ; trois éditions indiennes lithographiées parues vers 1860. Cette série de publications relatives à notre auteur, a rendu possible l’édition excellente et, pourrait-on dire, définitive qu’en a enfin donnée M. Otto Bœthlingk dans ses Indische Sprüche, Saint-Pétersbourg 1863-1865. Elle est accompagnée d’une très-bonne traduction allemande et des variantes fournies par les éditions précédentes ; c’est celle qui a servi de base à ma traduction, comme elle avait déjà fourni les éléments de mes Études sur les Poètes sanscrits de l’époque classique. Bhartrihari, les Centuries. Paris, Maisonneuve et Cie, 1871.

Indépendamment de la traduction française partielle et de troisième main de Lagrue, les stances de Bhartrihari ont été publiées en notre langue par M. Hippolyte Fauche (Bhartrihari et Tchaaura. Paris 1852. Franck), le traducteur laborieux de Kâlidâsa, du Râmâyana et du Mahâbhârata. La mémoire de M. Fauche a droit à beaucoup d’indulgence, car il a beaucoup travaillé et, à ce qu’il semble, avec une grande bonne foi ; cependant il faut bien dire que sa traduction de Bhartrihari faite sur l’édition de Bohlen, participe nécessairement aux défauts du texte dont il s’est servi, et, chose