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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/56

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Colin, pressé d’humeur folâtre,
Caressoit à son aise, un jour,
Les jambes, plus blanches qu’albâtre,
De Lise, objet de son amour.
Tantôt il s’adresse à la gauche,
Tantôt la droite le débauche ;
Je ne sais plus, dit-il, laquelle regarder,
Une égale beauté fait un combat entr’elles.
Ah ! dit Lise, ami, sans plus tarder,
Mettez-vous entre deux pour finir les querelles.



Un capucin, malade de luxure,
Montroit son cas, de virus infecté.
Et pour cacher du mal la source impure,
La rejettoit sur son austérité :
Ah ! disoit-il, au suppôt de saint Côme,
Voyez un peu, madame André, voyez comme
Elle me l’a tout du long écorché :
Qui ? cette robe, oui-dà, frère miché ;
Oh ! votre robe est donc, sur ma parole,
Une putain : et gare la vérole.



Un couple amoureux s’exerçoit
Au jeu d’amour, dans un bosquet,
Croyant n’avoir que les driades,
Pour témoins de ses accolades :