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Page:Les Travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie, 1801.djvu/62

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Bélise, prête à faire un long voyage,
Où je devois accompagner ses pas,
Me dit : ami, faisons un bon repas,
Mangeons un succulent potage ;

Quelques bonnes perdrix : pour moi lorsque je sors,

Et que pour quelque tems je demeure dehors,
J’aime un morceau qui tient long-tems au ventre.
Prenez du foutre, dis-je alors,
Il tient neuf mois dans le corps,
Encor sort-il plus gros qu’il n’entre.



A deux heures de relevée,
Après bonne digestion,
Mère Anne, veut donner au père Hilarion,
Certaine manière élevée ;

Mais voyant que ses yeux, ses discours et ses mains,

Ne faisoient que des efforts vains ;
La voilà qui jure et qui gronde ;
Je n’ai plus de ressource en ton piteux état,
Que d’entonner, d’icelle, un grand magnificat,
Car il fait lever tout le monde.