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Page:Les Veillées du couvent, ou le Noviciat d’amour, 5793 (1793).djvu/67

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du Couvent.

nue aussi, l’exemple encourage, on veut voir sa compagne nue, et en s’emparant de ses mains que l’on serre bien fort pour qu’elles ne puissent rien dérober à vos yeux libertins, on ne peut se cacher soi-même aux siens, et la partie devient égale. On dévore de l’œil, on regarde avec extase cette rose qui n’est point encore épanouie, on y porte un doigt qui cherchant à pénétrer plus avant dans le calice de cette sensitive, fait tressaillir Agnès, en lui faisant un mal dont elle est charmée. Je le crois bien, et je voudrois le lui faire, sans me croire barbare pour cela. Louise enfin, plus leste et plus hardie, saute sur le lit et Agnès n’a pu se refuser au plaisir de lui offrir encore un hommage, en lui donnant un petit coup sur le satin blanc de ses petites fesses. Oh ! tu me le payeras, et je te le rendrai. — Oui ! eh bien, je ne me couche plus… — Eh bien, moi, je vais me lever, et tu ne peux échapper à ma vengeance. — Tu me feras du mal, et moi, je ne t’en ai pas fait. — Je suis donc méchante c’est mal à vous de dire cela, Mademoiselle. — Allons, que de façons, tu n’en mourras pas,