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Page:Les régiments d'infanterie de Compiègne.djvu/187

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Le mouvement de débordement de l’attaque allemande s’accentue. Des fractions ennemies se sont glissées dans les bois entre Cour Soupir et les Grinons, en arrière de notre front. La 18e compagnie, puis la 17e, sont obligées vers 16 heures de faire face à droite et en arrière.

L’ennemi parvient aussi à se glisser entre le 5e et le 6e bataillon.

Vers 16 h. 30, toutes les fractions du 5e bataillon menacées d’enveloppement se dégagent grâce à une vive contre-attaque à la baïonnette et se dirigent vers le pont sur l’Aisne dit « des Anglais », construit au coude de la rivière à l’est de la ferme de Mont-Sapin.

À la même heure, le 6e bataillon recevait l’ordre de battre en retraite sur le pont de Chavonne ; fortement engagé, il exécute son mouvement difficilement et ses premiers éléments franchissent l’Aisne à 17 heures. Il se dirige sur Saint-Mard et la cote 175. après avoir laissé la 24e compagnie à la garde du pont de Saint-Mard. Le régiment reformé en entier à la cote 175 vers 21 heures, va cantonner en entier à Vauxtin.

Les pertes pour la journée se sont élevées à 300 tués, blessés ou disparus.

Le lieutenant-colonel Perrot qui avait pris le commandement du régiment, le 28 octobre par permutation avec le lieutenant--