Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/194

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BOB.

Alors, puisque personne ne me connaît dans cette maison, tâche qu’on m’y prenne comme… domestique… pour tout faire… même ce que je ne sais pas !

MULRAY.

On n’a besoin, ici, que d’une femme de chambre, et c’est notre cousine, Rébecca, qui va occuper la place.

BOB.

La cousine Rébecca ? Mais non ! Elle ne viendra pas ! Elle est aujourd’hui à Malcolm, où elle va devenir femme… mais pas de chambre ! Elle se marie !

MULRAY.

Eh bien ! lady Arabelle va être contente ! Quelle crise !

BOB.

Tu t’inquiètes de lady Arabelle, lorsque moi !… Qu’est-ce que je vais devenir, grand Dieu !

MULRAY.

Va à Glascow ! tu y trouveras quelque bâtiment en partance ! Tiens, si tu manques d’argent, en voilà. (Il lui en donne.)