à travers les herbages et qui nagent et plongent. La double macreuse plonge jusqu’à 10 mètres de profondeur, pour chercher sur les rochers sous-marins les petites coquilles qui s’y attachent.
Enfin certains insectes se retirent-ils dans les aspérités de la pierre, dans les crevasses des vieilles murailles, dans les excavations des rochers, il y sont traqués et atteints par l’hirondelle de fenêtre, le martinet noir[1], le troglodyte, le grimpereau de muraille (tichodrôme-échelette).
Ainsi, quel que soit le lieu où se réfugient les animaux de petite et de moyenne taille, ils rencontrent des oiseaux qui modèrent leur action.
Ce travail, que nos oiseaux sédentaires ne peuvent achever, est complété par les oiseaux de passage. Ceux-ci sont des vérificateurs qui font en général deux tournées par an et qui, après de minutieuses explorations, rectifient et complètent les éliminations entreprises par leurs congénères. Souvent encore, des oiseaux de passage, tels que les roitelets qui ne sont pas acclimatés dans nos pays, emploient la plus grande partie de leur hiver à accomplir sur les arbres verts que nous avons importés, un travail que nos oiseaux sédentaires n’ont pu faire, parce qu’ils n’ont pas cette spécialité.
Les oiseaux ne recherchent pas seulement les animaux qu’ils ont mission de détruire, mais encore et surtout leurs petits naissants, les larves et les œufs des insectes. Les mésanges, qui aiment beaucoup les œufs, s’appliquent à découvrir ceux que
- ↑ Par des cris stridents et en frappant de ses ailes les murailles, il épouvante des insectes qu’il force à voler, et il les happe aussitôt qu’ils sont saisissables.