appartenant à 130 environ de nos 139 espèces sédentaires ; l’arrivée, les passages et les stations variées et le plus souvent alternées de 147 espèces des parties septentrionales, orientales, méridionales et occidentales de l’Europe, se combinent de telle sorte que ce chiffre de la centaine est toujours atteint.
À certains moments de l’automne et du printemps, nous avons beaucoup plus de cent espèces d’oiseaux ; mais presque toutes viennent plutôt continuer, par des procédés un peu différents, le travail interrompu par le départ de nos sédentaires, qu’en accomplir un nouveau.
Avec les rigueurs de l’hiver, les travaux de l’élimination diminuent très-sensiblement. Pendant les gelées et les neiges, je n’ai constaté qu’un très-petit nombre d’espèces.
C’est grâce à cette répartition de travaux, opérés, d’après les saisons et les jours, par nos sédentaires et nos voisins souvent éloignés, que les éliminations se régularisent et s’équilibrent aussi bien dans les grandes régions qui nous avoisinent que dans la nôtre.
On s’explique que, parmi les oiseaux sédentaires et ceux de passage, il y en ait de communs et de rares. Ceux dont les services sont le plus nécessaires sont les plus communs. Les plus rares sont ceux qui ont leur centre d’action dans des contrées plus ou moins éloignées de la nôtre et qui quelquefois