Nous venons de voir à quels groupements d’oiseaux ont donné lieu les genres principaux des plantes, des animaux et des éliminations. Dans notre catalogue des oiseaux de la vallée de la Marne, nous ajouterons à ces divisions les subdivisions qu’elles comportent, et nous trouverons encore que cette classification si naturelle offre de grands avantages, quand il s’agit d’étudier l’utilité de l’oiseau, et que de plus elle facilite la vulgarisation de la science.
Est-ce à dire que les classifications adoptées pour l’enseignement public sont à délaisser ? Par des études profondes on peut en faire sortir de grandes lumières.
Ainsi, et je ne saurais trop le répéter, je suis pénétré de respect et de reconnaissance pour les savants ornithologistes qui nous ont ouvert, et pour ceux qui nous ouvrent encore aujourd’hui la carrière ; mon seul but est de vulgariser leurs travaux, de manière que leurs doctrines puissent facilement prendre place dans l’enseignement primaire et secondaire, dans les loisirs des hommes d’étude, dans l’esprit des cultivateurs, des forestiers, des chasseurs, des membres des conseils généraux.
Je me suis donc préoccupé de ne pas créer d’embarras nouveaux à ceux qui ont adopté plus ou moins complétement les classifications des auteurs, et particulièrement la classification de M. Gerbe. Voici les procédés que j’ai employés et les raisons qui m’ont déterminé.