leur résidence d’été. À l’état de passage, ils ont, ainsi que nous l’avons dit, pour mission de contrôler, de rectifier et de compléter les travaux laissés inachevés par les oiseaux sédentaires. Comme les eaux d’un fleuve, ils traversent de nombreuses propriétés et contribuent à leur fécondité ; il est donc de toute équité que les propriétaires inférieurs aient, par rapport aux propriétaires supérieurs, des droits analogues à ceux que consacrent les art. 641, 643, 644 et 645 du Code civil, pour l’usage des eaux courantes.
Nous pouvons être certains que nous agirons utilement en favorisant de tout notre pouvoir la multiplication des oiseaux serviteurs et des oiseaux gibier. D’abord demandons de sages restrictions au droit de chasse ; la loi est mauvaise ou elle est mal exécutée, quand les oiseaux ne sont pas assez nombreux pour produire tout le bien que les hommes doivent attendre d’eux.
Ensuite, recherchons les procédés que conseillent la logique et l’expérience.
Nous avons démontré que, dans la nature, les forces de l’élimination se proportionnent aux forces