travaux et quelles en ont été toutes les conséquences immédiates et médiates ?
Pas plus, et moins que d’autres, nous avons la prétention de savoir et d’enseigner tous ces détails ; mais notre théorie de l’élimination montre que tous les éliminateurs, et surtout les oiseaux, sont utiles ou très-utiles ; que, si parfois, mais naturellement, c’est-à-dire en dehors de l’action de l’homme, ils deviennent nuisibles, parce qu’ils sont surabondants ou que la matière à éliminer est trop rare, l’équilibre se rétablit bientôt.
Les faits particuliers que l’on a observés, la détermination exacte que l’on a déjà faite de quelques espèces, confirment ce principe et je suis persuadé que plus la science fera de progrès, plus cette confirmation s’affirmera. Les objections ne seront qu’un bien, en ce sens qu’elles provoqueront de plus savantes réfutations et aussi un progrès plus accentué.
C’est ainsi qu’une brochure d’un entomologiste, M. Perris, vient de donner lieu au rapport suivant :
M. Émile Blanchard prend la parole en ces termes, au nom de la section d’histoire naturelle agricole :
« Par une lettre en date du 7 octobre dernier, M. le ministre de l’Agriculture et du Commerce a